Bill McKibben, du Middlebury College, et sa famille, ont fait l'expérience de vivre pendant sept mois en consommant des aliments produits a moins de vingt kilomètres de leur domicile. Bien sur, l'expérience n'était pas entièrement parfaite : "il y avait des pepites de chocolat dans mes cookies" avoue-t-il. Et quant aux flocons d'avoine, s'ils provenaient bien du Québec, juste au-delà de la frontière, ils transitaient par un grossiste base a New-York avant d'atterrir sur la table des McKibben dans le Vermont. Enfin, la famille s'est autorisée "l'exception Marco Polo" : la consommation de poivre et d'épices, dont le petit Etat du Nord-Est est naturellement dépourvu...
Par cet exemple médiatique, Bill McKibben, auteur de plusieurs livres à succès sur le changement climatique, la mondialisation et la nature, entendait démontrer qu'au prix de quelques efforts, les dommages environnementaux résultant de nos modes alimentaires peuvent être sensiblement réduits. Selon lui, les habitants du Vermont pourraient ainsi faire basculer 30% de leur consommation alimentaire sur des produits locaux, sans changer leurs habitudes. L'effet en termes de consommation énergétiques et de gaz a effet de serre serait considérable : une calorie de laitue Iceberg produite en Californie et consommée en Nouvelle-Angleterre a consomme 97 calories d'énergies fossiles pour sa production et son transport.
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