Cette consultation vous propose de donner votre avis sur la stratégie de la commission européenne pour stopper la perte de Biodiversité à l'horizon 2010.
Quelques limites : Elle n'est (pour l'instant), disponible qu'en anglais, et les questions sont formulées de telle façon que les réponses sont forcément assez consensuelles (à moins que vous ne soyez un ennemi acharné de la biodiversité).
J'ai répondu, parce quand on me demande mon avis, je le donne. Mais en l'occurence je doute que cela ait une grande influence sur la politique de la commission.
Allez quand même jeter un coup d'oeil, pour, si le coeur vous en dit, répondre au questionnaire en ligne.
Tu as raison, c'est un peu neuneu ce questionnaire. J'y ai malgré tout déposé quelques suggestions "Smily", parce que comme d'habitude, le pouvoir bienveillant citoyen y est complètement absent. C'est d'ailleurs très bizarre. Comme si les "Stake holder" n'existaient que par ce qu'ils font pas par ce qu'ils sont... cad des citoyens avec une conscience.
Bonne journée à toi.
Rédigé par : Jean-Phi | 20 décembre 2005 à 10:10
Autre chose. Déjà que dès le moment où on a inventé le mot "Environnement" l'Homme s'est exclu lui même de la nature, le terme Bio Diversité est entendu par la plupart comme une nouvelle science du futur dont l'Homme n'est qu'opérateur bardé de manettes et de curseurs assis à un poste de contrôle d'où il décide de la sauvegarde ou pas d'espèces dont il ne fait en tout cas partie.
Comme dans bien d'autres domaines, la spécialisation des mots exclu trop de monde. On a déjà du mal avec le mot écologie.
Il faudra un jour plancher sur une définition qui inclu par nature la race humaine.
Rédigé par : Jean-Phi | 20 décembre 2005 à 10:18
Quelle assiduité, Jean-Phi !
Je suis d'accord avec toi sur l'importance du choix des mots, souvent vecteurs de messages subliminaux plus ou moins incitateurs d'action. Mais j'aime bien "écologie", qui par rapport à la notion d'environnement (ce qui se situe autour de nous), à l'avantage de nous remettre, nous humains, dans le tableau.
Même chose pour la biodiversité : D'une part, je ne vois pas pourquoi l'homme en serait exclu, d'autre part, nous n'avons pas les manettes de commande, c'est bien le problème. Nous ne maîtrisons plus notre impact direct et indirect (destruction des habitats, espèces invasives, climat, etc.) sur elle, et ne rêvons pas, la biodiversité est elle même l'objet de phénomènes régulateurs internes tellement complexes que nous ne l'auront sans doute jamais (et c'est peut être tant mieux).
Un mot clé s'impose : prudence.
Une piste d'action principale : ménager les possibles et les potentialités d'évolution des écosystèmes. Inutile de s'arcbouter à sanctuariser et à figer certains écosystèmes remarquables, la dynamique d'évolution et en place et nous échappe. Mais ménageons à l'écosystème une marge de manoeuvre suffisante, ne serait-ce que pour nous éviter d'en être un jour exclu. (voir quelques notes plus bas l'image du jeu de mikado ou du chateau de carte).
Rédigé par : Emmanuel | 20 décembre 2005 à 10:34