Il est facile, et même un peu convenu, de critiquer en bloc l'agriculture et les agriculteurs lorsqu'il est question de la qualité des eaux souterraines et des eaux de rivière, de l'érosion des sols et de la perte de biodiversité de nos campagnes. Se sentant souvent la cible de critiques venues "d'écolo-citadins", certains agriculteurs en sont devenus méfiants vis à vis de tout discours "écologiste" et même plus largement relatif à l'environnement.
Pourtant, l'agriculture actuelle recouvre une mosaïque complexes de pratiques, de comportements, et de préoccupations. De nombreux agriculteurs sont aujourd'hui sensibilisés à la qualité de l'environnement, d'autant qu'ils sont bien évidemment, eux et leur famille, les premières victimes de la dégradation du milieu agricole, et de l'usage de certains produits chimiques dangereux. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à avoir pris conscience d'un fait : L'outil principal d'un agriculteur, ce n'est pas la charrue, ce ne sont pas les semences ou les produits phytosanitaires qu'il emploie, c'est l'écosystème, dans son ensemble, avec lequel il travaille.
L'agriculture est encore majoritairement une affaire familiale : Nombreux sont les petits garçons et les petites filles à rêver de reprendre la ferme de papa et maman. Les parents sont de leur coté soucieux de transmettre une exploitation en bon état de marche à leur enfants, et donc de gérer "en bon père de famille" leur patrimoine. Mais il est un paramètre qui est encore souvent oublié (et pas seulement par les agriculteurs, mais aussi par les urbanistes ou les décideurs économiques en général) : Un territoire transmissible, dont la valeur économique sera maximale, est celui dont les "services écologiques" seront dans le meilleur état possible.
Une étude, "La biodiversité facteur de production", réalisée par la Fédération Nationale des CIVAM, à la demande du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable", fait le point de manière remarquable, et accessible à tous, sur les enjeux de la biodiversité "banale", celle qu'on ne remarque pas mais qui nous est si indispensable, pour une agriculture soutenable. Ce guide propose de nombreux exemples concrets de pratiques et de résultats chiffrés, qui devraient encourager les agriculteurs encore réticents à franchir le pas. Pas de slogans, pas de labels "Bio" ou "Agriculture raisonnée" ici, mais beaucoup de bon sens, loin des polémiques stériles.
Téléchargez l'étude au format .pdf et si vous avez un ami, un voisin ou un cousin agriculteur, soyez sympa, passez la lui !
Voir aussi :
"Espèces vivantes de tous les pays, unissez vous !", sur Noolithic.
La page consacrée à la protection de la biodiversité sur le site de la ligue ROC (Présidée par Hubert Reeves).
L’état vous oblige vous ‘les hommes de la terre’ à respecter des normes drastiques. Dans une zone humide vous ne devez pas faire ceci ou modifiez cela, on vous casse les pieds pour le simple fait de planté un poteau dans une ZNIEFF, attention de ne pas déposé du fumier trop prêt d’une habitation, il faut que vos installations soit parfaitement aux normes etc.
Mais à côté de cela, les pouvoirs publiques font tout le contraire : un exemple réel :
La communauté de commune de l’estuaire de la dives, ‘14390’ elle, elle a le droit de rebouché des fossés, arraché des plantes protégées, rencaissé des herbages dans une zone humide toujours en ZNIEFF, d’organisé une pollution irréversible (lessives, javel, huile de vidange, sacs poubelles entiers ou crevés jetés directement dans les cours d’eau etc.) et même d’y construire. Cette communauté de commune a le droit de faire ce quelle veut et personne ne dit quoi que se soit. Pourquoi ?
Cette information est la stricte vérité et n’est qu’un aperçut de la catastrophe, les agriculteurs de coin sont écœurés et ne peuvent rien faire, regardez cette page
http://perso.orange.fr/varaville.cabourg/
La Diren ne dit rien, le préfet non plus
pnativ@voilà.fr
Rédigé par : nativelle | 20 juillet 2007 à 19:29
Contre l'agriculture industrielle, un site passionnant à découvrir absolument : www.lafermeenville.fr"
Rédigé par : Marie | 30 mai 2008 à 17:11